C’est aujourd’hui l’anniversaire de ma « renaissance » !
Il y a quinze ans jour pour jour, j’ai subi une hystérectomie d’urgence.
Ce n’est pas quelque chose qu’on planifie. Ce n’est pas quelque chose qu’on s’attend à vivre, surtout quand on est juste en train de vivre sa vie.
Et pourtant, j’y étais.
Un ovaire de la taille d’un pamplemousse.
L’autre, de la taille d’une orange.
Le mot cancer ne m’avait jamais effleuré l’esprit. Pas une seule fois.
Mais chaque médecin qui a vu mes examens en était convaincu.
« Ça ressemble à un cancer avancé, » ont-ils dit. « On va devoir vous ouvrir. Si c’est trop grave, on referme et on vous envoie en chimiothérapie. »
Je n’ai pas prié. Je ne croyais pas à la prière.
Mais j’avais des amis qui y croyaient. Et elles voulaient me mettre sur ce qu’elles appelaient « une chaîne de prière » Je n’avais aucune idée de ce que c’était, mais je les ai laissés faire ce qu’elles avaient à faire.
Quand l’une d’elles m’a demandé : « Qu’est-ce que tu veux que je demande ? Je dois être spécifique. »
J’ai répondu, sans trop réfléchir :
« De beaux organes à l’intérieur. »
Je n’ai pas demandé la guérison. Ni un miracle.
J’ai juste demandé que, lorsqu’on m’ouvrirait, le chirurgien aime ce qu’il verrait.
Et c’est ce qui s’est passé.
Ils ont dû retirer mes deux ovaires ainsi que mon utérus.
Au total : quinze tumeurs sur mes ovaires et mes intestins, et quatre litres de liquide dans mon ventre.
Quinze tumeurs — toutes à la limite du cancer.
Pas de chimio. Pas de cancer.
Juste une opération.
Une cicatrice (plus courte que prévu), une nouvelle histoire, et un ressenti plus profond de ce que je suis.
Aujourd’hui ? Je crois au pouvoir de la prière.
Parce que quelque chose — l’amour, la foi, l’intention, la grâce — m’a portée quand je ne pouvais pas le faire moi-même.
Merci encore à toutes celles et ceux qui ont prié pour moi.

Cette expérience m’a appris à rêver à nouveau.
Pas le genre de rêve qu’on traîne avec des “il faut que” ou des attentes étouffantes.
Mais celui qui murmure : « Et si c’était possible ? »
C’était le début de quelque chose. Le début de moi.
Pas la fille sage qui suivait les règles, ni la femme qui avait “le bon emploi”, ni la fille qui s’occupait de sa mère.
Mais celle qui danse, qui crée, qui parle, qui ose, et qui agit.
Celle qui écoute ce qui est vrai — et qui suit cet élan.
Alors aujourd’hui, je célèbre ce moment.
Celui qui m’a fait peur comme jamais.
Et qui m’a sauvée.
Ce soir, je lèverai mon verre à « de nos beaux intérieurs. »
À l’audace.
Et à la vie qu’on peut vivre dès maintenant!
Avec amour,
Jasmyne
🌀 Vivre la vie que vous voulez, ça commence avec vous
P.S. J’ai raconté cette histoire dans la première saison de mon podcast Dream it! Dare it! Do it! Live the Life You Want! avec Mer Monson, une survivante du cancer du sein.
💬 L’épisode est en anglais. Si vous avez envie d’écouter une conversation vraie, humaine, et inspirante, cliquez ici.